Des étudiants internationaux avec un cœur missionnaire au Japon

l n’est pas inhabituel d’entendre des témoignages de ministère parmi les étudiants internationaux. Mais ce n’est pas tous les jours que l’on entend des témoignages de ministère de la part des étudiants internationaux.

Et c’est peut-être compréhensible. Ce n’est pas être facile d’être étudiant international. Rien que les activités ordinaires du quotidien d’un étudiant (prendre le bus, acheter de quoi manger, aller à la bibliothèque), peuvent être solitaires, déstabilisantes et même paraître insurmontables. Dans cette situation, beaucoup d’entre nous penseraient plus à leur survie qu’à évangéliser. De plus, on ne maîtrise souvent pas la langue du pays et on ne comprend pas la culture. Partager l’Évangile avec les locaux semble impossible. On n’est qu’un étranger. Incompétent. Pas vrai ?

Faites la connaissance de Kristine. Kristine a 25 ans. Elle a grandi sur la minuscule île de Guam, dans le Pacifique Sud. Elle est étudiante internationale à Tokyo, où elle poursuit une maîtrise en littérature. Et elle aime Jésus.

Gaikokujin

Le premier semestre a été le pire. La vie insulaire paisible n’était en rien comparable à la vie dans cette cité tentaculaire, de 38 millions d’habitants, qui ne dormait jamais. Et pourtant Kristine se sentait seule. Ses camarades d’échange ne furent là que pendant une courte période, pendant laquelle ils sortaient le plus souvent pour boire. Kristine ne savait pas qu’il existait un groupe chrétien sur son campus. Elle voulait apprendre à connaître des étudiants du pays mais avait du mal à approfondir ses relations avec les gens qu’elle connaissait. Ils l’appelaient « gaikokujin », l’étrangère. C’était un rappel quotidien de sa différence. Elle s’est rendu compte que peu importe à quel point elle améliorait son japonais, elle ne jamais ne serait considérée comme l’une d’entre eux.

« Pourquoi suis-je ici, Seigneur ? » se demandait-elle.

Kristine a néanmoins bientôt découvert que son statut d’étrangère n’était pas qu’un inconvénient. Au contraire, Dieu s’en servait pour ouvrir des portes que les « locaux » ne pouvaient pas ouvrir.

La mère de la famille d’accueil de Kristine enseignait l’anglais à quelques voisins de son quartier. Elle avait prévu un cours spécial pour Noël, et elle a invité Kristine à l’accompagner en tant qu’anglophone native. Elle a accepté que Kristine raconte le récit de la nativité pendant le cours et qu’elle donne aux enfants des petites bandes dessinées sur la nativité. Tous l’ont écoutée avec attention.

Un jour, Kristine a rencontré une dame âgée dans le bus. La vieille dame était intriguée par cette étrangère. Elles se sont mises à discuter et ont échangé leurs numéros. Deux ans après, elles se voient encore, plusieurs fois par an. Kristine parle ouvertement de sa foi chrétienne et demande régulièrement à cette dame comment elle peut prier pour elle.

Dans la culture japonaise, il est difficile d’annoncer l’Évangile. La plupart des gens ne veulent pas en entendre parler. Encore moins d’un autre japonais. Cela ne cadre pas avec leur conception de l’identité japonaise. Mais ces attentes et restrictions sociales ne s’appliquent pas de la même manière aux étrangers. En tant qu’étranger, on peut se permettre certaines choses. Parfois les gens sont davantage disposés à entendre l’Évangile de la part de quelqu’un qui est extérieur à leur contexte. Et les étrangers comme Kristine ont l’avantage supplémentaire de parler couramment l’anglais. Plutôt que d’être un obstacle à l’évangélisation, la barrière linguistique peut être un outil avantageux, qui permet de faciliter les rencontres, de nouer des amitiés et de vivre ensemble.

Investir sur le campus

Kristine était au Japon depuis un certain temps déjà quand elle a découvert le groupe du KGK Japon. Plusieurs étudiants du groupe ont décidé de commencer à se réunir tous les matins avant les cours, pour une petite étude biblique et un temps de prière. Deux étudiantes étaient particulièrement assidues et se sont liées d’amitié avec Kristine. Chaque matin, elles discutaient de la façon dont Dieu avait répondu à leurs prières la veille. L’une d’entre elles appréciait tellement ces partages qu’elle a décidé de le vivre avec sa famille. Une fois par semaine, elle préparait le petit déjeuner pour ses parents et étudiait la Bible avec eux. L’autre étudiante était une jeune chrétienne, la seule de sa famille. Ces temps de recueillement matinal étaient une opportunité de croissance spirituelle stimulante pour elle. Elle a décidé de se faire baptiser, et a commencé à prier que sa famille se tourne vers Christ.

La mentalité

Cette approche axée sur les vies individuelles prend du temps, exige un engagement et des efforts. Mais c’est le genre d’investissement dont le Japon a besoin. 99,4 % des habitants du Japon ne suivent pas le Christ. Et cela ne changera pas avec une approche missionnaire « éclair ». Les gens doivent pouvoir être témoins de vies vécues avec Jésus de manière authentique, jour après jour, année après année. Kristine sait qu’elle ne verra peut-être jamais un grand nombre de Japonais se tourner vers le Christ. Mais elle est prête à tenir bon, aussi longtemps que Dieu l’appellera à rester. Elle mentionne la nécessité d’agir comme le bon berger, qui part à la recherche d’une seule brebis égarée, c’est-à-dire d’être disposé à s’investir à fond même pour une seule personne, et de patiemment partager et vivre l’Évangile, en priant pour le miracle du salut.

Aujourd’hui, Kristine se sent chez elle dans ce pays étranger. Elle a même soutenu le Japon pendant la coupe du monde de foot ! Bien qu’il soit difficile de toujours être considérée comme une étrangère, elle reconnaît l’unique opportunité que ce statut lui donne pour pouvoir atteindre les gens avec l’Évangile. En prenant le temps de s’investir dans ses relations amicales et de prier pour le Japon, son amour pour les Japonais n’a cessé de grandir.

Yasu, membre du personnel du KGK, aspire à voir davantage d’étudiants internationaux avec un cœur de serviteur venir étudier au Japon :

« Je pense que les étudiants internationaux ont le potentiel d’influencer positivement l’Église japonaise et le ministère sur les campus. Ils amènent avec eux une passion fraîche, de l’énergie, et de nouvelles perspectives. Ce sera déterminant pour que l’Évangile progresse au Japon. »

Les étudiants internationaux peuvent sembler être mal placés pour partager l’Évangile, en raison de la barrière de la langue et de la culture. Mais l’histoire de Kristine nous rappelle que Dieu est plus que capable de nous utiliser avec nos faiblesses pour proclamer l’Évangile parmi les nations.

Travailler dans des régions non-atteintes

Toutes les villes du monde ont besoin de chrétiens qui sont déterminés à vivre l’Évangile. Pourtant, une énorme majorité de diplômés finissent par s’installer dans une ville où il y a déjà beaucoup de chrétiens et des Églises florissantes, tandis que des millions de personnes non-atteintes continuent à vivre hors de portée de l’Évangile. Fait sidérant, un tiers de la population du monde n’a toujours pas d’Église.

Certains diplômés se sont placés devant Dieu, puis ont délibérément choisi de vivre et de travailler dans des endroits où ils peuvent apporter la lumière de Dieu à celles et ceux qui vivent dans l’obscurité. Poursuivez votre lecture pour faire connaissance avec quelques-uns de ces diplômés.

by Cory Schadt on Unsplash

Asie de l’Est : Une nouvelle direction

Après avoir obtenu son diplôme, Sophie* a décroché le travail de ses rêves. Mais assez rapidement, elle commencé à se sentir mal à l’aise. Elle avait l’impression que son travail comptait plus à ses yeux que Jésus. Et il ne la comblait pas.

Quelques mois plus tard, Sophie a entendu parler d’un voyage missionnaire dont le but était d’amener des Bibles dans un pays d’Asie de l’Est. Ce projet a touché sa corde sensible. Elle avait toujours aimé découvrir de nouveaux pays et cultures. Elle s’est donc inscrite. Mais elle ne s’attendait pas à ce que ces deux semaines aient un tel impact sur l’orientation de sa vie.

Un an après, Sophie se prépare à repartir une deuxième fois. Cette fois, elle y restera au moins deux mois. Elle travaillera avec une organisation chrétienne, à un poste qui englobera à la fois ses compétences, son expérience et ses passions : les soins infirmiers, la recherche alimentaire et la durabilité environnementale.

Pour cela, elle renoncera à bien des choses. De plus, c’est un endroit dangereux pour les chrétiens. Cela en vaut-il vraiment la peine ?

« Oui, ça vaut la peine, car Jésus en vaut la peine, affirme Sophie. Je suis tout à fait consciente de tout ce que le Seigneur a fait pour moi. Je n’ai aucune raison de ne pas lui faire confiance. Il a toujours pourvu à mes besoins. Et cette opportunité semble être du sur mesure ! »

Ne serait-il pas plus simple de reprendre le travail de ses rêves ?

« Le monde nous incite à chercher le meilleur emploi possible. Et c’est ce que j’ai fait au début, mais je n’étais pas comblée. La seule chose qui m’importe aujourd’hui, c’est chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice. »

*Son nom a été changé.

by Anastasia Vârlan on Unsplash

Moldavie : Apporter de l’espoir chez soi

En Moldavie, environ quatre diplômés sur cinq s’installent à l’étranger à la recherche d’un travail bien rémunéré et d’une meilleure qualité de vie. Mais pas Tanya. Après avoir obtenu sa maîtrise de mathématiques, Tanya et son mari (qui était policier) ont senti que Dieu les appelait à retourner vivre et travailler dans leur village.

Ils ont alors quitté leur vie urbaine confortable et se sont réinstallés au village. Pas d’eau courante. Pas d’assainissement. Pas de chauffage pendant les mois d’hiver rigoureux.

Tanya a été embauchée comme professeur de mathématiques dans un lycée. Elle s’est peu à peu investie dans la vie des élèves. Ils avaient de nombreux besoins. Certains d’entre eux avaient des parents alcooliques. D’autres vivaient avec leurs grands-parents ou d’autres membres de leur famille.

Tanya s’est mise à prier pour eux. Après les cours, elle restait leur parler, elle leur accordait de l’attention, les encouragerait et leur manifestait l’amour qui leur manquait.

Aujourd’hui, Tanya et son Église locale aident les enfants des familles socialement vulnérables chaque semaine. Ils organisent des activités qui leur permettent de partager l’Évangile, et ils leur offrent du soutien scolaire.

Louez le Seigneur pour de tels diplômés, qui étaient missionnaires parmi les étudiants pendant leurs études, et qui à présent ont choisi d’apporter l’Évangile dans leurs villages.

by Atharva Tulsi on Unsplash

Asie du Sud : Annoncer Jésus là où personne ne le connaît

J’étais fraîchement diplômée, quand mon Église a commencé à étudier la vie de Paul. En écoutant les messages chaque dimanche, j’ai été interpellée. La vie de Paul était loin d’être confortable. Une vie véritablement vécue dans les pas de Jésus n’est pas censée être centrée sur le confort et la sécurité qu’offre le monde. Pourtant, à cette époque-là, c’était bien cette direction que prenait ma vie ; j’étais bousculée et j’éprouvais un malaise.

Alors il y a environ quatre ans, avec mon diplôme en poche, nous avons (mon mari et moi-même) décidé de nous installer dans une mégapole d’Asie du Sud. Nous avons créé une entreprise pour sensibiliser la population aux questions de santé. Nous nous considérons comme des entrepreneurs qui aiment Jésus.

Notre entreprise est à la fois notre travail et notre ministère. Nous travaillons huit heures par jour aux côtés de nos employés qui ne connaissent pas Jésus. Chaque jour, nous sommes confrontés à différents problèmes : malentendus culturels, corruption, fraude… Nos employés voient de quelle façon nous surmontons ces défis avec Dieu, et lorsqu’ils voient Jésus à travers nous, c’est transformateur.

Notre famille et nos amis ne nous soutiennent pas forcément. Ils ont du mal à comprendre que nous laissions derrière nous un bon travail et notre maison. Et c’est vrai que c’est dur par moments. Mais lorsque la vie est difficile, je regarde autour de moi : la plupart de mes amis d’ici frisent le seuil de la pauvreté et ont désespérément besoin de connaître la liberté de la vie en Christ. Notre Père le voit et il appelle ses disciples à se rendre dans ces nations. Nous estimons que c’est un réel privilège et une aventure de travailler en partenariat avec Dieu pour apporter Jésus dans les endroits où les gens ne le connaissent pas encore.

Irlande : Être un disciple sur son lieu de travail

Lorsque j’ai appris que le salon de coiffure local cherchait une jeune coiffeuse, j’ai décidé de me présenter. Ce n’était pas un excellent choix de carrière, car j’aurais pu gagner plus en travaillant pour une grosse franchise. Mais dans mon Église, nous avions vraiment à cœur de toucher la communauté, alors je me suis dit que ce serait un bon moyen de rencontrer les gens.

Lorsque j’ai commencé ce nouveau travail, j’ai décidé de considérer le salon comme mon champ de mission. Je voulais que ma manière de travailler et de parler conduise mes clients et mes collègues à Jésus.

by Brendan Church on Unsplash

Dans ma ville natale, quand on va chez le coiffeur, on nous pose toujours les mêmes questions : « Pour quelle occasion vous faites-vous coiffer ? Est-ce que vous sortez ce soir ? » Comme je voulais sincèrement apprendre à connaître les gens, j’essayais d’éviter ces questions superficielles. Je demandais des choses du genre : « Comment se passe votre semaine ? » ou « Qu’est-ce que vous avait fait aujourd’hui ? » Puis, la fois suivante, j’essayais de me souvenir de ce qu’on m’avait dit.

Au début, je trouvais ça difficile. Aujourd’hui, je m’aventure plus facilement dans la conversation. La façon de commenter les actualités, ou de parler de ce que j’ai fait le week-end, tout peut être une occasion de parler de Jésus. Peut-être que les clients penseront que je suis bizarre, mais peut-être qu’ils poseront des questions et voudront en savoir plus.

S’installer de façon stratégique

Dans un contexte de mondialisation croissante, apporter l’Évangile aux nations n’implique pas nécessairement de partir à l’étranger. Dans les universités, d’innombrables nations viennent à nous. Y a-t-il des étudiants internationaux dans votre salle de cours ou votre dortoir que vous pourriez apprendre à connaître ?

Et en vous apprêtant à passer votre diplôme, pourquoi ne pas demander à Dieu s’il souhaite que vous vous installiez stratégiquement dans un pays, une ville ou un village qui a besoin d’entendre l’Évangile ? Pourriez-vous utiliser votre diplôme et vos compétences dans un lieu où la plupart des gens ne connaissent pas encore Jésus ? Pourriez-vous créer une entreprise, enseigner dans une école, travailler dans un hôpital ou continuer à vous former dans une région non-atteinte ?

Ce ne sera pas forcément facile, mais, comme l’a dit Sophie, cela en vaut la peine.

Quatre semaines au Cambodge

Les mois estivaux sont normalement l’occasion pour les étudiants de profiter de leurs plus longues vacances sans cours, études ou examens. Beaucoup d’entre eux en profitent pour faire des voyages missionnaires à court terme pour faire l’expérience d’une autre culture, découvrir la mission à l’étranger et servir l’église locale.

Tricia, une étudiante en travail social de FES Singapour, était parmi les six étudiants qui sont partis en voyage de découverte de la mission l’année passée avec SONOKO Cambodge. L’équipe a passé un mois à la rencontre de missionnaires locaux, à prier ensemble, aider avec des campagnes d’évangélisation et enseigner l’anglais aux enfants locaux. Tricia nous partage ses réflexions sur le voyage :

La réalité de la mission interculturelle

Pendant notre séjour au Cambodge, nous avons passé du temps avec des missionnaires locaux. Cela m’a donné l’opportunité de voir pour moi-même les luttes et les joies du champ de mission. Il ne s’agissait plus de simplement de ‘savoir’ mais de les voir et les vivre personnellement.

J’ai vu la réalité de l’isolement sur le champ de mission. Pour les missionnaires étrangers, même après des années d’étude de langue et de partenariat avec les gens locaux, le défi d’intégration dans la communauté persiste toujours. Il faut beaucoup de temps et d’effort pour comprendre une culture suffisamment bien pour contextualiser et partager l’Évangile. J’ai vu que les efforts de tous les jours ne sont pas toujours récompensés par des retours immédiats. J’étais bouleversée par toutes les choses qu’il faut considérer, abandonner et investir afin de gagner les gens pour Christ.

J’ai aussi vu la beauté de la communauté. Quand les ouvriers du Seigneur se rassemblaient, il y avait une véritable joie, des étreintes serrées et un bavardage joyeux. Même si on se sent souvent seul dans le ministère, le Seigneur nous bénit par une communauté.

En réfléchissant à leur sacrifice, je reviens toujours aux mêmes questions :

À quel point est-ce que je désire vraiment que les gens connaissent Christ ? Et, en comptant le coût avec attention, quelle place suis-je prête à donner dans ma vie au partage de l’Évangile ?

FES Singapore

Les marches de prière

Parmi mes expériences préférées figurent les marches de prière menées par l’équipe SONOKO autour des universités. Les marches de prière étaient une découverte pour une grande partie de notre équipe. Au début, sans connaître la culture et le contexte, nous ne savions pas pour quoi prier. Mais en marchant, nous avons appris à prier. Nous avons prié que Dieu œuvre dans le cœur des étudiants. Nous avons prié qu’ils apprennent à Le connaître comme leur Sauveur personnel au cours de leur temps sur le campus. Et nous avons aussi profité de l’occasion pour les inviter aux activités de la campagne d’évangélisation du weekend.

Une image qui est toujours fraîche dans mon esprit concerne l’une des équipières pendant notre marche de prière. C’était vers midi. Les rues étaient bruyantes et fréquentées. Nous marchions en file indienne sur le trottoir. Alors que je marchais derrière elle, je la voyais passer la main sur les murs du campus, ses lèvres déclamant une prière silencieuse. Cela m’a laissé une profonde impression. Cette action communiquait la confiance tranquille et la puissante assurance qu’elle avait que Dieu est à l’œuvre sur les campus.

Ministère étudiant au Cambodge

Au cours de notre séjour, nous avons appris l’histoire de SONOKO, le mouvement au Cambodge, et certains des défis auxquels il fait face aujourd’hui.

Ils ont un proverbe : « Être Khmer (Cambodgien), c’est être bouddhiste. » Ce n’est donc pas surprenant qu’il est difficile d’affirmer sa foi chrétienne en public et qu’il est donc rare de voir quelqu’un le faire. L’identité nationale et l’appartenance religieuse sont profondément liées au Cambodge. Si donc un Khmer renonce au bouddhisme, est-ce que cette personne sera toujours acceptée comme Khmer ? Lorsqu’un Khmer devient chrétien, comment gérer sa crise d’identité soudaine et son exclusion de la société traditionnelle ? Voici quelques-uns des défis auxquels SONOKO doit faire face.

J’ai été émue d’écouter le personnel du mouvement. Leur émotion quand ils prient pour leurs étudiants m’a touchée. Je me suis sentie bien humble quand ils nous ont posé des questions sur notre groupe d’étudiants à Singapour pour apprendre de notre expérience.

Cela m’a ouvert les yeux à la vision globale du ministère parmi les étudiants autour du monde. C’est bien plus grand que mon petit groupe d’étudiants qui se réunit chaque jeudi sur notre campus !

Ma mentalité en a été transformée. À Singapour, nous avons des salles de classe climatisées et des amphithéâtres dans lesquels nous rassembler. Nous avons des ateliers qui nous aident à développer une perspective éternelle sur des sujets tels que la santé mentale, les familles brisées et la mobilité sociale. Nous avons beaucoup de ressources — il suffit de regarder la bibliothèque du FES ! Et pourtant, est-ce je pense à apprécier ces richesses et à remercier Dieu pour mon groupe ?

FES Singapore

Être à l’aise de se sentir mal à l’aise

À tout étudiant qui pense aller en voyage de découverte de la mission, je dirais : Vas-y ! Efforçons-nous d’être curieux, de poser des questions et de nous laisser enseigner. Efforçons-nous d’être à l’aise de se sentir mal à l’aise. Que chacun connaisse un amour plus grand, que chacun aime d’un amour plus profond.

Tricia n’est pas la seule étudiante à être transformée par un voyage missionnaire à court-terme. Lire d’autres histoires d’étudiants qui profitent de leurs vacances pour servir hors de leur zone de confort et partager l’évangile avec des gens dans diverses villes, régions et nations.

Pour plus de réflexions sur les vacances comme temps d’exploration du monde de Dieu et pour gagner son cœur pour les nations, lire cet article.

Priez pour les activits visant atteindre les tudiants internationaux en Indonsie.

L’ancienne cité de Solo, en Indonésie, est considérée par plusieurs comme le centre de la tradition et de l’identité javanaise. Aujourd’hui, elle compte environ 500 000 habitants. 80 % d’entre eux sont musulmans et ce pourcentage va en augmentant. Bien qu’ils soient vraiment inférieurs en nombre, les étudiants chrétiens prient qu’un renversement de la tendance se produise. Ils prient que leurs amis soient disposés à ce qu’on leur parle de Jésus-Christ. Ils prient que les portes s’ouvrent.

Pendant le Ramadan, les étudiants de PERKANTAS Indonésie se sont rassemblés tous les jours à Solo et dans d’autres villes en vue de prier pour les musulmans présents sur leurs campus. Ils se sont également réunis chaque semaine pour une formation leur permettant d’en apprendre davantage sur l’islam et comment annoncer l’Évangile aux musulmans. Ils souhaitent avoir ainsi l’occasion de mieux connaître les étudiants de confession musulmane et d’engager la conversation avec eux.

Bien que peu de musulmans se montrent ouverts, il y a eu quelques situations encourageantes. Certains diplômés et anciens étudiants ont eu des occasions de partager l’Évangile au moyen de visites médicales à domicile et par le biais d’un ministère de counseling offert aux étudiants musulmans. Ils prient que la moisson soit abondante.

Priez avec nous pour les étudiants d’Indonésie :

  • Priez que Dieu encourage les étudiants de PERKANTAS alors qu’il se réunissent chaque jour pour prier pour leurs amis musulmans.
  • Priez que des portes s’ouvrent en vue du partage de l’Évangile sur le campus et pour le courage d’ouvrir la bouche.
  • Priez que beaucoup de musulmans viennent à la foi en Jésus.

Merci de prier avec nous !

Lire l’histoire de Isa Al-Masih

Lorsqu’ils ont trouvé le livre dans son sac, ils étaient furieux.
Ils n’avaient pas compris que leur fille avait vécu un long cheminement au cours des années.

Poussée par sa curiosité au sujet du Christ

Cela a débuté lorsqu’elle était à l’école secondaire. C’est à ce moment que Mila* a commencé à remettre en question la pratique religieuse que ses parents — des musulmans pratiquants — lui avaient inculquée depuis sa jeunesse. Cela faisait partie de son identité indonésienne. Mais elle avait des doutes et elle ressentait le désir continuel d’en savoir davantage sur le christianisme. Elle était curieuse. Elle avait souvent discuté avec des amies chrétiennes au sujet de divers enjeux spirituels. Elle avait fréquenté régulièrement le groupe chrétien à son école, les vendredis soirs.

Un jour, une amie l’a invitée à l’accompagner à un événement qui se tenait à notre centre étudiant. C’est à cette occasion que j’ai fait la connaissance de Mila. Elle sortait du lot — elle était la seule à porter le hijab dans cette salle bondée d’étudiants chrétiens. Je lui ai demandé si elle était intéressée à se joindre à notre groupe d’étude biblique. À ma grande surprise, elle a accepté.

Rencontrer Jésus en lisant la Bible

Nous avons débuté l’apprentissage à l’aide des histoires des prophètes. En commençant par la Genèse, nous avons lu comment Dieu avait sacrifié un animal pour fabriquer des vêtements pour Adam et Ève après qu’ils aient péché. Nous avons lu comment Dieu a pourvu un bélier pour empêcher Abraham de sacrifier son fils. Nous avons parcouru les règles entourant les sacrifices que Dieu a données à Moïse et aux Israélites. Nous avons lu l’histoire de Isa Al-Masih (Jésus le Messie), le sacrifice parfait remplissant toutes les exigences en vue d’assurer notre rédemption et notre réconciliation.

Je lui ai alors demandé quelle était sa conviction par rapport à Isa Al-Masih Elle a confessé que Isa était Dieu et Sauveur.

Après cela, Mila a poursuivi sa formation de disciple et elle a fréquenté nos groupes d’étude biblique.

Luttes intérieures

Mais un jour, la mère de Mila a trouvé un livre chrétien dans son sac. Ses parents étaient furieux. Ils craignaient que leur fille soit devenue apostate. À partir de ce jour, ils ont entrepris de la surprotéger. Ils ne lui permettaient plus de voir ses amies chrétiennes. Jour après jour, Mila devait rencontrer l’imam musulman pour revoir avec lui les grands principes de la doctrine islamique dans l’effort de la ramener à la confession musulmane. Toutefois, Mila a continué à me rencontrer et à étudier la Bible avec moi sur le campus.

Sur sa carte d’identité, il était indiqué qu’elle était musulmane. Et elle continuait à porter le hijab. Mais elle luttait beaucoup intérieurement. Elle savait que suivre Jésus voulait dire devoir subir la persécution et elle était terrifiée à l’idée que la relation avec ses parents soit brisée à cause de cela. Elle avait peur de blesser les personnes qu’elle aimait.

Ma prière pour elle était qu’elle trouve la réponse lors de nos études bibliques et que son cœur soit de plus en plus disposé à partager l’Évangile. Nous avons commencé à prier ensemble pour sa famille et ses amies. Je prie que Dieu l’utilise pour atteindre ceux qui font partie de son cercle intime. C’est là la meilleure stratégie pour atteindre les musulmans dans le contexte indonésien.

Une histoire parmi tant d’autres

L’histoire de Mila en est une parmi tant d’autres. De nombreux étudiants musulmans sont maintenant chrétiens, même s’ils sont toujours identifiés comme étant musulmans sur leur carte d’identité. Et beaucoup d’autres encore cherchent des réponses à leurs questions au sujet de la foi chrétienne.

Merci de prier pour notre pays. Priez que les étudiants chrétiens aient à cœur de développer des liens d’amitié avec des étudiants musulmans sur leur campus et qu’ils les aident à trouver la réponse en Jésus. Priez aussi pour que, comme dans l’histoire de Mila, Dieu travaille dans la vie de plus en plus d’étudiants musulmans.

* Le nom a été changé.

Priez pour les tudiants au Japon

Le Japon est renommé pour sa technologie, sa nourriture, ses cerisiers en fleur et sa culture pop. Il n’est pas connu pour sa foi chrétienne. Moins d’1 % de la population suit Jésus-Christ. La majorité des campus universitaires n’ont aucun témoignage chrétien.

C’est le meilleur moment de l’année pour prier pour les étudiants au Japon alors qu’ils commencent une nouvelle année universitaire. Au cours des prochaines semaines, de nombreux groupes KGK organiseront des activités pour accueillir les nouveaux étudiants sur leur campus. Ils poseront des affiches, distribueront des prospectus et organiseront des activités.

Cependant, cela n’est pas permis sur certains campus. Des problèmes passés avec des groupes associés à des sectes ont rendu les universités hésitantes face aux « activités religieuses », au point où, à certains endroits, on interdit aux groupes chrétiens de s’inscrire de manière officielle. Dès lors, les groupes KGK organisent leurs activités dans les locaux d’églises locales et s’appuient sur les étudiants diplômés pour les mettre en contact avec les nouveaux étudiants.

Prions ensemble à cette période importante pour les 3,2 millions d’étudiants au Japon :

  • Priez que les nouveaux étudiants chrétiens qui commencent l’université rejoignent un groupe KGK.
  • Priez que les nouveaux étudiants attrapent la vision de vivre leur foi sur le campus.
  • Priez pour que l’administration sur les campus ait un regard favorable sur les groupes KGK et leur permette d’être reconnus officiellement.
  • Priez pour la protection contre les activités des sectes qui cherchent à « recruter » très activement pendant cette saison.

Merci de prier avec nous !

Priez pour le congrs de leadership tudiant au Cambodge

Il n’est pas être facile d’être étudiant et chrétien au Cambodge.

Vous faites partie d’une minuscule minorité. Il n’y a aucun autre chrétien dans votre classe ou dans votre dortoir. Dans ce pays bouddhiste, vos professeurs se moquent fréquemment de la foi chrétienne. Vous n’avez pas le droit de vous réunir publiquement avec d’autres chrétiens sur le campus. Vous vous sentez isolé. En plus de tout ça, vous avez très peu de moyens. Vous devez jongler entre les études et un travail à temps partiel, ce qui fait qu’il est difficile d’être présent aux rencontres de votre groupe étudiant. Parfois c’est difficile de simplement tenir le coup.

C’est pourquoi le congrès étudiant annuel du FES/SONOKO Cambodge est un événement si important. Lorsque les leaders étudiants se réunissent de différentes universités du pays, ils voient qu’ils ne sont pas seuls. Il leur est rappelé qu’ils ont un grand Dieu et un grand Évangile à annoncer. Il leur est rappelé à quel point Dieu aime ceux qui sont perdus. L’année dernière, un étudiant présent au congrès a dit :

« Si nous voulons atteindre toutes les universités, pourquoi n’y a-t-il des groupes étudiants SONOKO qu’à Siem Reap et à Phnom Penh ? Si nous voulons atteindre plus d’étudiants, nous devons aussi nous rendre dans d’autres villes ! »

Dans deux semaines, environ 30 étudiants assisteront au congrès de formation de cette année : « Marcher avec Jésus sur le campus ». Le personnel local animera des ateliers sur la formation de disciples, l’étude biblique inductive et la direction de petits groupes.

Priez avec nous pour ce congrès et pour les besoins du FES/SONOKO :

  • Priez que les étudiants présents comprennent l’importance de vivre et de parler pour Jésus sur leur campus.
  • Priez que les étudiants soient dotés des moyens dont ils ont besoin pour commencer à diriger des études bibliques.
  • Priez que des groupes étudiants naissent dans d’autres villes.
  • Priez pour le FES/SONOKO qui est en train d’étudier le processus d’affiliation avec l’IFES.

Merci de prier avec nous !

Philippines: thursday café

Good music. Fun games. Free food. Friendly people. Students the world over love these things. That’s why more than 200 students were drawn to IVCF Philippines weekly Thursday Café. It was a safe place to chat and ask questions, a safe place to find out more about the person of Jesus. It was a highlight of the week not only for the guests, but also for the Christian students serving there week by week, learning to share the gospel with new friends. As a result of the café, five small group Bible studies have been started.

The IFES Innovation Project supported this and many other student initiatives to share the gospel on campus in creative and innovative ways. Find out more about how IFES is supporting student evangelism around the world.