Region / Country : Amérique latine
Puerto Rico
La meilleure décision qui soit
Évangélisation. La simple audition du mot fait s’emballer votre rythme cardiaque. Vous pensez spontanément à un million de raisons de quitter les lieux. Ils vont croire que vous avez perdu la raison. Ils ne seront pas intéressés. Vous ne saurez pas quoi répondre. Ça risque d’être plutôt embarrassant.
En 2011, quelque chose s’est produit qui a transformé cette expérience un peu trop familière. L’UCCF Grande-Bretagne a lancé L’Enquête, une série d’études bibliques d’évangélisation pour aider les étudiants et leurs amis à découvrir qui est Jésus et ce qu’il a à offrir.
Peu de choses ont changé l’attitude des étudiants à l’égard de l’évangélisation de manière aussi déterminante que L’enquête. Ce qui est unique par rapport à cette ressource est qu’elle a donné à des étudiants ordinaires du monde entier la confiance d’ouvrir la Bible avec leur amis et de leur présenter Jésus.
Taty et Karol sont étudiantes en Équateur. Taty était chrétienne et Karol ne l’était pas. Nous leur avons demandé de partager le récit de leur amitié et de l’expérience qu’elles ont vécu en utilisant L’Enquête.
Le témoignage de Taty
Taty, comment as-tu découvert L’Enquête ?
J’ai découvert L’Enquête grâce au CECE, le mouvement national en Équateur. On me l’avait recommandé comme ressource d’évangélisation plus personnelle et interactive. Cela m’a alors semblé un excellent moyen d’aider mes amis à découvrir qui est Jésus.
Pourquoi as-tu choisi d’inviter Karol à lire L’Enquête avec toi ?
Nous attendions l’autobus. J’ai entendu Karol discuter de la foi avec une amie. Elles se sont tournées dans ma direction et m’ont demandé mon avis à ce sujet. Je leur ai donc parlé un peu de ce que je croyais et j’ai eu l’idée de les inviter à en savoir davantage à l’aide de la ressource en question. Je me sentais un peu nerveuse et je craignais qu’elles refusent mon invitation ou ne soient pas intéressées. Mais les choses se sont déroulées bien au-delà de mes espérances. Elles étaient très enthousiastes !
Taty
Comment as-tu trouvé l’expérience de faire les études bibliques de L’Enquête avec elles ?
Nous avons eu beaucoup de plaisir ensemble ! Nous avons cheminé de question en question dans L’Enquête et elles avaient aussi des questions qu’elles m’ont partagées. Parfois, je ne savais pas comment répondre, puis nous séparions et découvrions davantage de choses pour en discuter ensemble la fois d’après. Vers la fin de la série, nous avons abordé la question du salut et Karol m’a demandé comment être sauvée. Je lui ai expliqué que c’était là une décision personnelle et je lui ai suggéré de prier dans ses propres mots pour accepter le Seigneur dans sa vie.
Pourquoi recommanderais-tu d’utiliser L’Enquête ?
En fait, c’est un excellent moyen interactif de présenter Jésus à quelqu’un. Ce guide nous amène à réfléchir à la foi d’une manière différente, en utilisant les Évangiles comme textes d’étude. Cela permet aux étudiants de découvrir que suivre Jésus n’est pas simplement quelque chose de religieux.
Ce fut une merveilleuse expérience pour moi parce que j’ai pu accompagner mes amies tandis qu’elles découvraient qui est Jésus. Et à la fin du processus, l’une d’elles a pris un engagement de foi ! Un autre élément très positif est qu’en progressant dans les études, nous avons développé une amitié profonde et durable. Ceia me remplit de joie de savoir que Dieu peut nous utiliser comme instrument au moment où nous nous y attendons le moins – et cela n’est réellement possible que par sa grâce.
Témoignage de Karol
Karol, comment as-tu fait la connaissance de Taty et quelle a été l’impression qu’elle t’a laissée ?
J’ai rencontré Taty alors que j’étais avec une amie. Nous parlions de la foi et de certains doutes que j’avais. Taty s’est approchée et elle a clarifié certains de ces doutes et elle nous a parlé de la relation qu’elle avait avec Jésus. Elle s’est montrée très franche et sincère avec nous et c’est ce qui m’a impressionnée. Elle ne nous connaissait pas vraiment bien, mais elle s’est montrée transparente avec nous.
Quelle était ton impression de la foi chrétienne avant de parcourir L’Enquête ?
Je me considérais comme catholique depuis un très jeune âge parce que mes parents le sont. Je percevais Dieu comme un personnage lointain qui me punissait pour les mauvaises actions que je commettais. Je ne savais pas grand-chose de la Bible ou de Jésus.
Pourquoi as-tu accepté de lire L’Enquête avec Taty ?
Simplement parce qu’elle me paraissait tellement digne de confiance. Elle a répondu à mes questions et lorsqu’elle ne connaissait pas la réponse, elle l’a reconnu en toute franchise. Elle m’a alors encouragée à me renseigner de mon côté ou bien elle a dit qu’elle allait poser la question à quelqu’un. Cela m’a plu. Elle s’est montrée très honnête avec moi.
Comment as-tu trouvé l’expérience d’utiliser L’Enquête ?
J’avais de plus en plus hâte de savoir ce qui allait se passer ensuite, ou ce que Jésus allait faire. Et à chaque fois, je l’en admirais davantage. J’ai beaucoup aimé découvrir qu’il agissait différemment selon la situation rencontrée.
Qu’est-ce qui t’a le plus étonnée par rapport à la personne de Jésus ?
Le fait qu’il soit un fils, un frère et par-dessus tout un ami. Son humilité dans chaque choix qu’il a fait. La manière dont il s’exprimait et parlait aux gens, sa façon de répondre avec assurance. La valeur qu’il accordait à chaque personne et son amour altruiste pour tous.
Ce qui a eu le plus d’effet sur moi a été de constater qu’il connaissait déjà le besoin du paralytique. Je n’ai jamais pensé que quelqu’un pouvait faire une chose pareille. Et même maintenant, chaque fois que je me rappelle cette étude du paralytique et de ses amis, cela me rend heureuse parce que je sais que Jésus sait ce dont j’ai véritablement besoin.
Qu’est qui t’a amenée à choisir de devenir chrétienne ?
Ce même sentiment de savoir qu’il y a quelqu’un qui sait ce dont j’ai besoin et par-dessus tout, qui m’aime inconditionnellement ; le fait de savoir qu’il y a toujours de l’espoir en lui.
Comment ta vie a-t-elle été transformée depuis que tu es devenue chrétienne ?
Ma vie a été changée de bien des manières. Comme je l’ai dit, le jour de mon premier anniversaire de vie chrétienne, j’ai l’impression que cette année a été l’une des meilleures de ma vie, une année au cours de laquelle j’ai fait l’expérience de beaucoup de paix intérieure. Quoi qu’il arrive, je ne veux pas être séparée de Dieu désormais.
Cela a également transformé ma manière de m’exprimer. Je suis plutôt timide de nature, mais Dieu a entrepris de changer cela. Grâce au CECE, j’ai eu l’opportunité de discuter avec des gens à propos de Dieu en mettant mes craintes de côté. Aujourd’hui, je suis impliquée dans le groupe de jeunes adultes de mon Église locale. Je suis vraiment enthousiaste à l’idée que des jeunes personnes comme moi peuvent connaître Dieu d’une manière qui est différente et amusante en même temps. Je prie pour mon père qui n’est pas chrétien, afin qu’il vienne à connaître le Dieu d’amour et pas seulement une série de règles à observer.
Je n’aurais pas pu prendre une meilleure décision dans ma vie que celle de suivre le Christ. Chaque jour, dans les moindres détails, il me montre continuellement son amour.
L’Enquête devient un outil international
La ressource L’Enquête est maintenant utilisée par de nombreux mouvements nationaux à travers le monde. Des traductions sont disponibles dans près de 30 langues différentes, incluant l’arabe, le chinois, le russe, le portugais, l’indonésien et l’hébreu. L’Enquête de Luc a vu le jour en 2011, L’Enquête de Jean en 2014 et L’Enquête de Marc en 2018.
Parlez à un responsable de votre mouvement national pour savoir s’il y a des copies disponibles dans votre langue maternelle ou visitez http://www.uncover.org.uk/ pour plus d’informations à ce sujet.
Pourquoi je suis dans le Cercle du silence
Dimanche matin, 10 h, ciel bleu, 21°C. Le soleil matinal illumine les rangées de maisons aux couleurs chatoyantes. Les boutiques ouvrent leurs portes pour la journée et il y a déjà une certaine agitation dans les rues. Des touristes accrochés à leur perche à selfie déambulent dans la ville historique, préoccupés de ne rien rater : l’aqueduc haut de vingt-sept mètres, l’architecture du 17e siècle, les vignobles, les montagnes. Les résidents, familiers avec l’environnement idyllique, vaquent à leurs courses du weekend ou se rendent à la messe matinale. Nous sommes à Querétaro, belle, vibrante, pleine de vie.
Toutefois, Querétaro se trouve dans un secteur de Mexico connu par les chrétiens comme étant : Le Cercle du silence. En dépit d’efforts missionnaires répétés, la région s’est révélée notoirement difficile à pénétrer avec l’Évangile et le pourcentage de chrétiens évangéliques y demeure très faible.
C’est à Querétaro qu’habite Monica, une équipière œuvrant au sein de COMPA Mexique. Elle nous partage ses réflexions sur le ministère parmi les étudiants à l’intérieur du Cercle du silence.
Portes fermées
« Le climat spirituel qui règne à l’université est tendu. Il y a beaucoup d’opposition, beaucoup d’indifférence. La plupart des étudiants proviennent de familles catholiques. En trouver qui s’affichent comme étant chrétiens est difficile. Et si vous en trouvez, certains d’entre eux ne seront pas prêts à répondre à l’appel de parler de Jésus aux autres – ils ne sont pas intéressés à le faire, ils ne sont pas vraiment engagés. Plusieurs ne veulent pas faire de l’évangélisation parce qu’ils craignent d’être rejetés dans un environnement fortement catholique.
Photo by Dennis Schrader on Unsplash
C’était le cas d’un étudiant chrétien que nous avons rencontré à l’université. Nous lui avons parlé de COMPA et de nos activités, et il semblait intéressé à en savoir davantage. Mais lorsque nous avons entamé le processus de formation avec lui, il nous a répondu que ce n’était pas vraiment ce qu’il voulait ; il appréciait notre soutien, mais il ne souhaitait pas lancer un groupe d’étude biblique.
Nous avons invité aussi une étudiante à se joindre au ministère. Elle nous a dit qu’elle était déjà impliquée dans son Église locale. Elle voulait prier d’abord avant de commencer un groupe d’étude biblique. Mais je n’ai plus jamais eu de ses nouvelles.
Il est difficile de tenir des rencontres avec de telles réactions. Elles nous découragent et nous amènent à nous demander si nous devrions poursuivre nos efforts. Cela nous peine de voir que dans le Cercle du silence, il est habituel de subir l’opposition et le rejet des chrétiens autant que des non-chrétiens.
Photo by Naassom Azevedo on Unsplash
La raison de ma présence ici
C’est dans de tels moments que je me questionne sur l’appel de Dieu et je me demande alors si je me trouve au bon endroit. Mais, Dieu dans sa fidélité et sa grâce me rappelle la raison de ma présence ici :
« Oui, telle est la volonté de mon Père : que tous ceux qui tournent leurs regards vers le Fils et croient en lui, possèdent la vie éternelle, et moi, je les ressusciterai au dernier jour. » Jean 6.40 (BDS)
Telle est sa volonté. Dieu m’a placée avec les membres de l’équipe dans cet endroit dans le but de faire connaître son Fils afin que des étudiants aient la vie éternelle. C’est la raison pour laquelle nous restons là. Bien que l’environnement soit hostile à l’Évangile et que les réactions des étudiants soient souvent décourageantes, le Seigneur nous aide à persévérer. Nous sommes animés d’une espérance confiante qu’il y aura quelqu’un ici qui répondra à l’invitation de suivre Jésus et de proclamer sa Parole sur le campus.
Des voix se lèvent pour Jésus
Louez Dieu pour quelques petits encouragements le long du chemin. Je partageais un verset des Écritures avec un étudiant, récemment, et il m’a répondu : « Si je veux faire un travail missionnaire et voir mes amis changer, je dois d’abord permettre à Dieu de me changer moi. » Un autre étudiant qui a participé à une activité d’évangélisation organisée par COMPA m’a confié : « C’est vraiment ce dont j’ai besoin : il me faut m’entourer de gens qui vont m’aider à connaître Jésus et sa Parole. »
Il est encourageant de voir que dans ce contexte de religiosité et d’indifférence face à l’Évangile, Dieu est à l’œuvre ici, changeant le cœur des étudiants. J’apprends à voir sa souveraineté en action dans cette région et à mettre ma confiance en lui. Mon désir est de voir plus d’étudiants rencontrer Jésus – le Jésus véritable qui transforme des vies, qui apporte l’espérance, qui comble le vide spirituel qui existe au sein de l’université. Je souhaite qu’il y ait un grand nombre d’étudiants de cette génération qui élèvent leur voix pour Jésus dans le Cercle du silence !
Veuillez vous joindre à nous dans la prière afin que l’Évangile prenne racine et transforme les universités dans le Cercle du silence.
Amérique latine
Jésus en 90 minutes
15 étudiants. 3 répétitions. 16 chapitres en 90 minutes.
Depuis plus de dix ans, des étudiants jouent Marc : l’Expérience. Du Brésil à la Belgique, du Chili à la Lettonie, Marc : l’Expérience a eu un impact énorme.
Le concept est simple : 15 étudiants sans accessoires, costumes, formation ou microphones interprètent l’Évangile de Marc. Ils mémorisent la séquence des événements de la vie de Jésus, puis improvisent les répliques. Ils répètent. Ils invitent leurs amis. Et puis ils laissent la Parole de Dieu faire le reste.
La première mise en scène de Marc : l’Expérience a eu lieu en Autriche en 2004. Depuis lors, la pièce a été jouée par des groupes d’étudiants chrétiens à travers le monde qui transmettent la vision à d’autres. Les groupes avec plus d’expérience ont aidé ceux qui l’interprètent pour la première fois.
Marc : l’Expérience laisse une impression durable aux acteurs ainsi qu’au public. L’histoire de l’Évangile prend vie d’une nouvelle manière. Des étudiants du monde entier ayant récemment participé à une mise en scène de Marc : l’Expérience nous partagent leurs réflexions.
SMD, Allemagne
Kathi, étudiante en éducation spécialisée, actrice (Pharisien)
Chaque semaine, je rencontrais l’un des autres acteurs pour discuter des chapitres et apprendre par cœur les titres principaux de chaque chapitre. C’était là l’un des points les plus important dans l’expérience de cette pièce : étudier la structure de la Parole de Dieu afin de s’en rappeler pendant le spectacle. Des semaines après la représentation, je me rappelais encore certaines scènes dès que quelqu’un parlait d’un passage de Marc ou de ce que Jésus a fait sur cette terre. Tout d’un coup, le livre n’est plus qu’une histoire mais une expérience qu’on partage.
Je n’aurais manqué cette expérience pour rien au monde et je le referais car j’ai encore beaucoup à apprendre.
GEU Guatemala
Raul, étudiant en ingénierie ; metteur en scène
Avoir l’opportunité de faire la mise en scène est une expérience exceptionnelle parce qu’on a l’occasion d’apprécier chaque détail de ce qu’apprennent les acteurs et de les voir en être transformés. C’était très beau de voir des étudiants venus de différentes régions du pays former une seule troupe d’acteurs. Pour certains, c’est leur première participation à un projet GEU. La mise en scène de Marc : l’Expérience a joué un rôle important dans le renouveau du travail parmi les étudiants dans cette région et pour encourager les étudiants à faire de la mission. Nous avons interprété la pièce devant une salle pleine d’étudiants. Beaucoup ont voulu en savoir plus sur le mouvement. Chaque personne présente a eu l’occasion de voir les miracles de Jésus, de naviguer des eaux troubles et de faire l’expérience de la multiplication du pain et des poissons. Chaque mot de Marc a pris vie !
InterVarsity/USA
Seth, étudiant en génie mécanique ; acteur (Jésus)
La scène « Crucifie-le » — comment pouvoir la décrire ? Me tenir là, parmi mes amis et mes camarades de classe — ceux avec qui je partageais ma vie depuis deux ans — qui réclamaient ma mort ; et puis de savoir que si quelqu’un méritait d’être à la place de Jésus, c’était bien moi. La seule raison pour laquelle je n’ai pas réellement à prendre cette place est parce que le Dieu de l’univers, celui qui a créé la lune et les étoiles, a décidé qu’il me remplacerait lui-même. Encore maintenant, des mois plus tard, je ne peux en parler sans en verser des larmes de reconnaissance.
ABUB Brésil
Débora, étudiante en relations internationales ; actrice
Quand j’ai décidé d’y prendre part, je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. C’est remarquable comme chaque moment était unique. Je connaissais déjà l’Évangile de Marc mais j’ai été surprise par combien j’ai appris à travers cette expérience.
Nous avons fini par faire la deuxième représentation dans un établissement d’enseignement supérieur connu pour son aversion pour l’évangile. Le jour-J, on a eu vent d’une attaque planifiée dans le bâtiment. Cela n’avait rien à voir avec nous mais nous avons quand même songé à annuler la pièce. Nos émotions étaient bien mille fois plus intenses ! Mais nous avons prié et avons décidé de continuer. Au début de la représentation, il n’y avait que 20 personnes dans le public. Mais vers la fin, il y en avait 60 — bien plus que nous ne l’avions prévu, au point de ne pas avoir assez de chaises ! C’était incroyable ce que Dieu avait fait. Beaucoup d’entre eux étaient touchés et sont venus nous remercier pour la pièce, nous racontant l’impact qu’elle avait eu sur leur vie.
AFES Australie
Sam, étudiant en 1ère année de master en éducation ; acteur (Jésus)
J’avais déjà fait du théâtre amateur mais, à la fin d’un spectacle, j’avais toujours ces répliques inutiles dans la tête. C’était tellement mieux de finir une pièce ayant mémorisé les paroles de Jésus ! Connaître aussi bien l’Évangile de Marc m’a été hyper-utile dans mes études bibliques, les conversations autour de Jésus, l’évangélisation et ma marche personnelle avec Christ. Jouer le rôle de Jésus m’a fait réfléchir beaucoup plus aux paroles que j’avais lues tant de fois ; cela m’a obligé à réfléchir à ce qu’il voulait vraiment dire et comment il l’aurait dit. Cela m’a aussi donné une plus grande appréciation de ce qu’a subi Jésus alors qu’il enseignait et vivait avec ses disciples qui étaient si lents à comprendre (tout comme nous !), qu’il était constamment confronté aux responsables religieux de l’époque et comment il a lutté du fait de savoir qu’il allait mourir et subir la colère de Dieu et pourtant il s’est soumis à la volonté de son Père. Le fait de jouer Marc : l’Expérience m’a donné une meilleure compréhension de qui est Jésus et ce qu’il a fait pour moi.
Dieu continue d’utiliser Marc : l’Expérience pour fortifier les étudiants chrétiens autour du globe et pour inviter les non-croyants à mieux le connaître. Si jamais vous avez la chance de voir la pièce — ou encore mieux, d’y participer — prenez-la ! Le spectacle est vivement recommandé, non seulement par ces étudiants mais aussi par bien d‘autres qui s’y sont impliqués au fil des ans.
Si vous êtes intéressés par la mise en scène de Marc : l’Expérience, rendez-vous sur le site Internet Marc : l’Expérience pour en savoir plus.
Priez avec nous :
Chaque semaine, l’IFES envoie un court e-mail avec des histoires concernant des étudiants et des membres du personnel de l’IFES dans le monde pour inspirer vos prières.
Joignez-vous à nous : ifes.world/priez

Interagir avec la parole de Dieu dans un monde hyperactif
– « Comment ça va ? »
– « Très occupé ! »
On entend beaucoup ça. Il semble qu’aujourd’hui tout le monde est très occupé : sur le campus, à la maison, sur le lieu de travail. Et le personnel de l’IFES ne fait pas exception à la règle. Nous courons d’une réunion à l’autre, d’une activité à la suivante. Le temps passé avec Dieu rétrécit parfois comme peau de chagrin. La lecture de la Bible, elle aussi, est parfois réduite à un simple outil pour le ministère. Et la lassitude, le découragement, voire même l’inertie spirituelle finissent par s’installer.
L’équipe de l’interaction avec les Écritures souhaite tout faire pour éviter cela. L’une de ses priorités est d’aider le personnel à s’arrêter et à s’ancrer sans cesse en Christ et en sa bonne nouvelle. Ana Miriam Peralta, membre du personnel dirigeant de COMPA Mexique, sait à quel point cela est important pour la santé spirituelle du personnel. C’est pourquoi elle a invité un membre de l’équipe de l’interaction avec les Écritures à se rendre au Mexique à la fin de cette semaine pour aider à diriger une retraite de trois jours pour 15 membres du personnel du Sud du pays.
Le but de la retraite est que les membres du personnel puissent passer du temps de qualité avec Dieu et approfondir leurs relations mutuelles. Ce n’est pas un temps de planification ou d’organisation. Il y aura au contraire des temps de silence pour méditer certains passages des Écritures, et des temps de prière, de partage de vie communautaire, et de repos.
- Priez que cette retraite encourage et renouvelle les forces des 15 membres du personnel de COMPA. Priez que Dieu leur parle à travers sa Parole et les encourage dans leur ministère.
- Priez pour les retraites qui ont lieu dans d’autres régions de l’IFES, en particulier pour la retraite du personnel de l’IFES l’Europe, du 10 au 14 juin 2019.
- Priez pour Sabine Kalthoff et le reste de l’équipe de l’interaction avec les Écritures dans leurs efforts pour raviver la passion pour l’interaction avec les Écritures au sein des mouvements nationaux. Priez que les Écritures occupent une place centrale dans tous les témoignages et les efforts d’évangélisation, et qu’elles s’inscrivent efficacement dans le contexte des étudiants d’aujourd’hui.
Si votre mouvement national souhaite offrir ce genre de retraites ou intégrer une journée de retraite dans un événement existant, contactez l’équipe de l’interaction avec les Écritures.
Merci de prier avec nous !
La lumière de Dieu au Chiapas et « Le Cercle du Silence »
Jesús et sa fiancée Jessie sont des étudiants en médecine dans la pauvre mais belle région mexicaine du Chiapas. La plupart des étudiants à leur université sont originaires des communautés autochtones locales. C’est une université distinctive car tous les étudiants doivent à la fois parler et étudier un dialecte local dans le cadre de leurs études. C’est l’une des stratégies du gouvernement pour encourager les étudiants à trouver un travail parmi les communautés autochtones après avoir reçu leur diplôme.
Même si les chrétiens ne sont que peu nombreux sur le campus, pour les étudiants comme Jessie et Jesús, c’est idéal pour la formation missionnaire. En dehors de leurs études de langue et de médecine, ils animent le petit groupe d’étude biblique COMPA. On voit souvent Jesús faire le tour du campus pour vendre des bonbons. Il invite chaque étudiant qu’il rencontre à l’étude biblique. Jesús et Jessie ont un profond désir de voir plus de gens rencontrer le Christ ressuscité cette année.
Plus au nord du Mexique, il existe une région connue sous le nom de « Cercle du Silence » où l’Évangile n’a que peu avancé. Mais même là, Dieu est à l’œuvre. Sandra, une étudiante en ingénierie, a rencontré le personnel de COMPA il y a un an ; elle ne semblait alors que vaguement intéressée. Mais au cours de l’année, Dieu l’a fait grandir et lui a donné une nouvelle passion pour sa Parole. Ce semestre, elle a commencé un groupe d’étude biblique sur le campus – le tout premier de cette université – et se réjouit d’y accueillir l’un de ses amis non-chrétiens.
Joignez-vous à nous pour prier pour Jesús, Jessie et Sandra alors qu’ils animent les études bibliques et apportent la lumière de Dieu aux campus ténébreux du Mexique.
- Priez que beaucoup d’étudiants viennent à connaître Christ cette année grâce à ces groupes.
- Priez que, suite à leurs études, les étudiants chrétiens dans ces régions difficiles du Mexique aient un impact puissant sur leur église et leur communauté.
Merci de prier avec nous !
Priez pour les nouveaux étudiants dans le monde
Dans les prochaines semaines, des millions d’étudiants dans le monde iront à l’université pour la première fois. Laura qui a 18 ans en fait partie. Elle étudiera la psychologie dans une université au Brésil. Elle fait part de ses réflexions :
Je vais commencer l’université ce mois-ci. Même si je le sais depuis février, je suis malgré tout inquiète à ce propos. Le sentiment de quitter ma zone de confort dans une école où j’ai étudié pendant des années avec les mêmes amis, et circuler dans un environnement totalement nouveau pour moi, c’est ce qui me préoccupe. Est-ce que je vais pouvoir me faire de nouveaux amis ? Les cours sont-ils aussi difficiles qu’on me l’a dit ? Est-ce que je vais subir de la discrimination parce que suis chrétienne ? Il s’agit là de quelques-unes de mes inquiétudes concernant l’université. Les grands changements génèrent de grandes peurs.
Mais c’est aussi une nouvelle opportunité de croissance. Je veux me faire de nouveaux amis. Je veux être mise au défi intellectuellement. Je veux marquer la différence pour Christ dans mon université. Je veux en apprendre davantage sur les idéologies politiques de mes amis de classe pour aider ceux qui ne sont pas encore venus à Christ. L’université est un espace où Dieu va croître en moi. Même si j’ai des craintes, je sais que je n’ai pas à avoir peur parce qu’Il est avec moi.
Cette semaine, merci de prier avec nous pour Laura et d’autres étudiants qui commencent l’université pour la première fois :
- Priez pour l’ABUB Brésil afin qu’ils soient forts dans l’accueil de nouveaux étudiants comme Laura en les aidant à s’intégrer dans de bonnes églises locales et qu’ils trouvent le soutien et la communion dont ils ont besoin pour s’épanouir dans leur foi chrétienne.
- Priez pour que les étudiants ne soient pas bloqués dans une bulle chrétienne mais qu’ils s’engagent dans la vie universitaire et qu’ils soient actifs dans le partage de leur foi avec leurs amis dès les débuts.
- Priez pour les opportunités pendant les semaines d’orientation afin qu’ils aillent vers les étudiants non-chrétiens.
Merci de prier avec nous !
Partager la douleur de ceux qui ont le cœur brisé
Jimena et Diana sont deux étudiantes du GEU Guatemala qui ont servi en tant que bénévoles pour venir en aide aux survivants de l’éruption du volcan « de Fuego ». 1,7 million de personnes ont été touchées par l’éruption du volcan le 3 juin dernier. Lorsque les recherches de victimes ont été suspendues après deux semaines, la liste des morts s’élevait à 110 et 200 autres personnes étaient toujours portées disparues. Les étudiantes en psychologie se sont jointes à l’équipe de professionnels mandatés pour fournir des soins psychologiques aux survivants habitant maintenant dans des refuges. Voici le commentaire de Jimena à ce sujet :
« Plusieurs adultes désiraient exprimer leur douleur, mais ils n’arrivaient pas à trouver les paroles justes pour le faire. On pouvait voir la douleur des autres dans leurs yeux : ils se sentaient dévastés, perdus, en colère et incapables de comprendre ce qui leur était arrivé. Ils semblaient avoir perdu espoir. Ils rendaient grâces pour le fait d’être toujours en vie, mais ils ne savaient plus comment continuer à vivre. Certains étaient fortifiés par leur foi en Jésus, mais ils luttaient néanmoins avec des questions légitimes : Que puis-je faire maintenant ? Comment repartir à zéro ? »
Proche de ceux qui ont le cœur brisé
Avec les adultes, les étudiantes sont demeurées présentes et silencieuses, partageant la douleur de ces gens. Elles se sont assises avec ceux qui n’arrivaient pas à parler et elles ont écouté en silence ceux qui le pouvaient. Diana a partagé ainsi son expérience :
« J’avais le cœur brisé par ce que ces gens ont subi. Et j’étais aussi vraiment frustrée de ne rien pouvoir faire à ce sujet. Je me sentais terrifiée et impuissante. La première chose que j’ai faite a été de demander à Dieu qu’il m’accorde la capacité d’être forte pour eux. Mais à l’intérieur, je lui parlais continuellement, je lui posais des questions. Pourquoi avait-il permis qu’une telle chose se produise ?
Et au milieu de ces histoires d’horreur, j’ai rencontré Dieu. Le Dieu des miracles, le Dieu d’amour, celui qui est proche de ceux qui ont le cœur brisé. Certains ont raconté comment Dieu les avait sauvés. Ils m’ont expliqué comment son espérance et sa paix étaient désormais tout ce qui leur restait. J’ai entendu l’un deux affirmer : “Je suis demeuré en vie pour raconter les miracles que Dieu a opéré dans ma vie et je ne vais pas demeurer silencieux.”
À ce moment précis, mon cœur a été brisé. Je m’étais mise dans la position de celle qui remettait en question les plans de Dieu. Mais ces gens continuaient à l’adorer, en dépit de leurs souffrances. »
La vie dans les refuges
Les étudiantes ont passé beaucoup de temps avec les enfants dans le refuge. Voici le commentaire de Jimena à ce sujet :
« La résilience dont font preuve les enfants est incroyable. Leurs sourires, leurs éclats de rire, leur désir de s’amuser et de s’échanger des câlins, et surtout de tirer des leçons d’une telle situation sont incroyables. Ils étaient si enthousiastes à l’idée de reprendre l’école la semaine d’après. Ce sont eux qui communiquaient la vie aux gens rassemblés dans le refuge. Leur candeur et leur joie fortifiaient les adultes. »
Faire ce qu’ils peuvent
D’autres étudiants membres du GEU se sont joints également aux efforts de soutien, sollicitant les membres de leur Église locale et de leur famille à contribuer de la nourriture, des vêtements, des médicaments et même de la musique. Le mouvement étudiant recueille des fonds pour venir en aide à trois familles affectées par l’éruption. Chacun cherche différentes manières d’offrir un soutien aux survivants à moyen et long termes. Et tous continuent à prier. Ils ne peuvent pas tout faire, mais ils font ce qu’ils peuvent.
Benina, équipière, commente :
« Nous aspirons de tout notre cœur à ce qu’au milieu de toute cette souffrance, ces gens puissent sentir de manière concrète l’étreinte et la présence constante de notre Dieu qui restaure toute chose, de notre Père qui soutient toute chose. »
Joignons-nous à eux dans la prière :
Priez que le Dieu de paix réconforte les survivants et leur apporte guérison et espérance.
Priez que Dieu communique sagesse et force aux membres du gouvernement, des Églises locales et des organisations (incluant le GEU), tandis qu’ils cherchent à répondre aux besoins des survivants.